Des années plus tard, après sa mort, j’ai eu entre les mains un de ses recueils de poésies amoureuses. Dans l’introduction de ce recueil, il disait : “Je rêve d’un foyer qui me donnerait toute la liberté nécessaire me permettant de conter, étape par étape, l’histoire de ma vie de famille avec des poésies simples, courtes mais bien senties’’. Hélas cet oncle n’a jamais eu d’enfant, mais ses paroles sont restées dans mon cœur. Je me suis juré d’écrire moi aussi des poèmes pour y dire mes amours, ma vie de famille… ma vie tout court, avec ses colères, ses douleurs, ses doutes, ses joies au fil des jours… Puis je me suis essayée à la nouvelle et à mes propres illustrations pour donner plus de couleurs encore à mes écritures. Et de mots en mots, j’ai eu l’idée d’écrire des contes par le biais de l’Association Laféladi que je préside et qui consacre une bonne partie de sa création littéraire à la Jeunesse. L’approche de la littérature allemande en tant que professeur n’est sans doute pas étrangère non plus à cet engouement pour le conte. Et iI faut dire aussi que j’ai un peu plus de temps libre maintenant que je suis à la retraite pour tout cela. Pour la petite histoire, je dirai que la banjoline est arrivée un peu tard dans ma vie… mais elle n’a pas fini de me passionner.
Le site de son association Laféladi : http://www.lafeladi.fr/index.htmEditHuguette Payet