…est-ce Thierry qui me l’a suggéré ? Il avait fait la connaissance de Vincent aux rencontres de Montagny Sainte-Félicité des Adex à l’automne 2006. Nous avons marié leurs voix de haïjins contemporains dans le très beau livre La Volière vide. Vincent ne l’a jamais vu. Il est mort dans sa caravane au bord de l’autoroute le même printemps…
en marchant sur la colline en fleur
j’écrase aussi
les insectes
la bonne aventure
il tend sa main
les ongles sales
au bord de la falaise
là où finissent mes pas
s’amoncèlent les nuages
Quelques années plus tard, nous avons fait la connaissance d’un autre haïjin du même âge qui s’appelle aussi… Vincent Delfosse. Un haïku de lui paraît cet automne dans Cent haïkus pour la paix.
Chez L’iroli : La Volière vide (épuisé)