Mon stage d’observ’action

Ces quatre jours de stage m’ont beaucoup apporté. Ils m’ont permis de découvrir le métier d’éditeur sous toutes les coutures. J’ai découvert que chaque entreprise, chaque projet a une histoire… 

Que de travailler sans employé, bien que cela paraisse rentable, pose de nombreux inconvénients et impose une grande charge de travail et une certaine pression. J’ai découvert qu’après être passés entre des tas de mains expertes (auteur, éditeur, imprimeur…), certains livres voyageraient plus que je ne le ferais jamais pour aller bercer l’esprit des habitants des quatre coins du monde… 

J’ai compris que même si un diplôme n’était pas nécessaire, il valait mieux avoir une certaine préparation et que même si la vie nous a emmené sur une autre voie, il est toujours possible d’en changer. J’ai appris que vivre de sa passion demandait des sacrifices et qu’il fallait une certaine force mentale pour oser se lancer. 

Pour ma part, j’ai découvert la préparation des paquets de livres, comment créer une facture et utiliser des logiciels comme Excel et je me suis même créé ma propre boite mail ! 

Aujourd’hui, je vois sous un nouveau jour l’art du haiku et les millions de possibilités qu’offre l’écriture. Durant l’atelier dans le collège de Bresles, j’ai observé la manière dont on peut donner envie aux autres de s’intéresser à ce qui nous passionne.

Puis, lorsque j’ai dû appeler les libraires mauvais payeurs, j’ai été poussée dans les retranchements de ma timidité jusqu’à devoir à m’en détacher, en partie… 

Jusqu’à présent, je ne connaissais que l’écriture et je ne m’étais jamais vraiment projetée à la place des éditeurs qui doivent prendre en compte l’impact qu’aura le livre sur la maison d’édition en plus de penser au rêve de l’auteur d’être publié. 

Aux éditions l’Iroli, Madame Asunsolo privilégie de bonnes relations avec les auteurs, essaie de rencontrer les auteurs qu’elle publie et d’expliquer aux autres ce qui serait à améliorer. Honnêtement, je pensais que tous les éditeurs étaient de grosses productions qui n’avaient aucun remords à dire à un auteur qu’il ne serait pas publiés et qu’ils avaient des mails pré-enregistrés pour les auteurs qu’ils ne publieraient pas. 

Tout cela était faux. J’ai pu remarquer que les éditeurs étaient souvent peinés de refuser un ouvrage et qu’ils essayaient toujours d’être sympathiques dans leur retour car ils se mettent souvent à la place des auteurs. 

J’ai découvert la manière dont fonctionnait une entreprise et j’ai approfondi mes connaissances sur l’histoire de celle-ci. Par ailleurs, mon stage a été très enrichissant, j’ai développé l’utilisation de nombreux logiciels, la manière dont on s’y retrouvait dans les comptes et je me suis même coupée avec du scotch ! 

Tous les midis, Madame Asunsolo me proposait différents exercices d’écritures et elle m’a prodigué de précieux conseils sur ma manière d’écrire ! 

Je me suis rendue à ce stage en envisageant de devenir écrivaine et je pense rester dans cette voie. Le monde de l’édition est intéressant et plein de promesses mais je suis curieuse de voir où mon amour inconditionnel pour l’écriture me mènera. 

Par ailleurs, ce stage m’a permis de découvrir les coulisses de la vie d’un livre, cela m’a offert une vision différente de cet univers que j’apprécie tant ! 

Conclusion de mon rapport de stage d’observaction à L’iroli, début février 2022
Romane Dubois-Lagny, élève de 3ème dans l’Oise

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